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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 11:49

Pas de plume dans l’encrier !

 

Pas de felouque  en partance

Me voilà en transes

Pas d’ampoule allumée

Le couvercle est bien fermé !

Pas de plume dans l’encrier…

 

Pas de mots savants

En débarquement

La dragline a beau racler…

Ni terre, ni gravier !

Pas de plume dans l’encrier …

 

Ce que le lucifuge endure

Dans la lumière pure

D’un été qui dure

Pas d’enluminure !

Pas de plume dans l’encrier …

 

Triptyque refermé

Parodie confirmée

D’un écrivain dépité

Quelle guêpe l’a donc piqué ?

Pas de plume dans l’encrier …

 

Déni d’inspiration

Panne d’imagination

Ecrits oubliés

Refermé le cahier !

Pas de plume dans l’encrier …

 

ama

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 09:42

Odyssée

 

  J’aimerais bien revivre un grand plaisir, tout en prenant ma plume et me replonger, plus de soixante ans en arrière, à l’époque où, en classe de CM2, la première lettre d’une rédaction devait être illustrée par une belle enluminure laissant présager le thème traité, mais, voilà, cette litanie de mots proposés est plutôt cauchemardesque !

  Aussi, pourquoi ne  m’injecterai-je pas une ampoule, de je ne sais quoi, histoire de mieux vaincre l’obstacle ? Pas habitué à un tel supplice, la douleur qui m’envahit rappelle la piqûre du dard d’une guêpe. Rien de bien agréable somme toute.

Tel est le premier volet de mon triptyque !

 Cette contrefaçon grotesque d’aborder la difficulté comparable à une parodie me fait sombrer dans un état léthargique. Les yeux bien ouverts, le cœur battant au ralenti, sans parler, une chape de plomb m’étreint. J’étouffe…Un couvercle obstrue les pensées de ma « cafetière », langage populaire oblige…Un spectre lucifuge, un sommeil cataleptique me transporte dans un « au-delà ».

                                       Mon état pathologique est le deuxième volet de mon acte qui n’a rien d’une fontaine de jouvence !

  Et là…dans une felouque, un air marin méditerranéen vient taquiner mes narines…puis…un choc finit de me réveiller. Ma frêle embarcation vient de s’échouer…de s’ensabler…Je me suis endormi  tant la mer d’huile était reposante…J’ai sombré aux chants des sirènes…Je n’ai pas tenu le cap… Pas de temps à perdre, mon « deux mâts » pique du nez…Je passe un appel radio, le progrès étant…Quelques instants après, une dragline arrive sur le rivage. Pour cet engin mécanique, c’est un jeu de mécano que de tracer une issue de secours…dans un beau sable meuble, scintillant de points micacés sous la lumière tombant d’un ciel bleu…L’heure du débarquement est toute proche…

                                       Mon troisième volet s’achève dans un bien-être                  libérateur même si ce réveil brutal m’a laissé quelques maux de tête !  Serge

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 09:33

1er juillet 2011

Bonjour!
"Les 10 mots, tous très évocateurs, ont eu du mal à être contenus sous le couvercle
de la marmite à potée.
La felouque filait sur le Nil....
Les enluminures s'entortillaient trop ou mal éclairées selon l'intensité ou l'opacité
des ampoules...
Les auteurs, telles des stars lucifuges, trouvaient stylo muet!....d'humeur agacée...
 quelle guêpe les avait donc piqués??.......
parodie....dragline.....débarquement: triptyque à faire trembler les méninges......
Bonne moisson à lire à petites gorgées!" Tine


Malgré la difficulté d'intégrer ces 10 mots dans un texte......vous avez tous fait preuve d'imagination:
la felouque de juillet m'a apporté via notre belle rivière un chargement de productions.....à déguster sans modération!
Bonne lecture!
Anne-Marie

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 02:13

ampoule

couvercle

débarquement

dragline

enluminure

felouque

guêpe

lucifuge

parodie

triptyque

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 07:36

Témoignage

 

Non bien sûr, sa vie ne tient pas à un fil. Mais quand même, si petit, si minuscule, si fragile, avec son teint albâtre. Il va lui falloir lutter, apprendre à grandir, franchir une à une les étapes qui vont le guider vers des chemins moins sombres et lui conférer qui sait une force d’ovibos.

Cet être si petit né dans la tourmente d’une révolution qui gronde autour de lui se prépare à effectuer une longue randonnée. Choyé, dorloté, emmitouflé telle une papillote, l’urgence est de fuir cette maison détruite partiellement mais devenue dangereuse à cause de nombreux murs qui s’effritent.

Sa vie ne tient pas à un fil, elle tient à un geste d’amour qui se prolonge…..

Jean

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 07:35

Disparue .......?

Tu te réfugiais sous le grand coussin blanc du petit lit ancien, bien cachée, à l'abri de la lumière. Tu  dormais en boule dans le berceau dix-neuvième, confortablement installée parmi les poupées .Tu sautais sur le bureau d'écolier, près de la petite lampe en albâtre que tu as si souvent renversée ! Tu te lovais dans le panier en osier ...Tu avais  fait de cette petite chambre ton univers favori, derrière le rideau bleu et blanc où filtrait la lumière du matin.  

Tu investissais la maison avec tant de délicatesse! Chaque espace où je marquais mon passage était ton refuge !

La nuit, tu t'installais sur l'édredon douillet du lit bateau .....

Toute odeur alléchée te guidait  dans le coin cuisine surtout lors de la préparation de poisson en papillotes.

Un moment unique nous unissait dans le partage de ce mets ! Un rite s'était installé .....

Après quoi tu partais découvrir le jardin pour un coin tranquille , à l'ombre d'un arbuste ou sur la chaise du salon de la terrasse gardant un œil ouvert au moindre mouvement ....Puis après avoir franchi le grillage, tu explorais la haie voisine ,royaume des oiseaux ......et des mulots.

                                                                                            Tu tentais de me suivre lors d'un départ en randonnée, m'obligeant de t'enfermer dans la maison.

J'ai des raisons de croire que tu as peut-être trouvé la quiétude d'un foyer où personne ne part.. Tu aimais la compagnie, c'est sûr, mais à chacun de mes retours de voyage, je te retrouvais… Ton côté affectueux a peut-être séduit un passant à la recherche d'une présence comme la tienne !

Sur quel chemin t'es-tu égarée ?

Ton départ ravive le souvenir de la disparition de ton maître. C'était il y a dix ans ....

Tu  avais à peine quelques mois, mais déjà si attachante !

Roman s'en est allé rejoindre les étoiles ...

Marie est partie poursuivre ses études ...

Je n'avais plus personne avec qui parler véritablement .....Mais j'ai très vite compris qu'un dialogue était possible  et je me suis mise à rêver d'une présence durable et infinie !

Tu étais là .....Ton lien était précieux et fut une force durant ces dix années ...

MAIS LA VIE EST UN FIL FRAGILE !

L'incertitude de ton destin me tourmente .....

C'est comme une histoire inachevée ....

Le temps va-t-il effriter ton souvenir ?

Tu étais une belle chatte tigrée de race européenne ...

                                    IL Y A UN VIDE DANS LA MAISON ....

                                         FELINE ETAIT TON NOM....

                                                                                               DANY

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 07:34

Rêve …

Je la voyais cette silhouette blanche et vaporeuse disparaître dans la brume

sans jamais l’atteindre.

Je me croyais pourtant capable de tout pour elle, si fragile !

D’effriter des copeaux de lune pour faire papilloter ses paupières d’albâtre

De franchir des chemins d’arc-en-ciel pour la rejoindre…

D’affronter de terribles ovibos dans la tourmente d’une randonnée au crépuscule de la toundra…

De tisser des fils de soie pour la vêtir en princesse….

 

Ne pas perdre le fil !

Franchir le Rubicon !

Inexorablement, tous les chemins mènent à Rome !

 

Princesse, tu t’es enfuie… tout au bout de ma nuit !

 

ama

                  

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 07:33

Ultreia !

 

    Le chemin, « el camino » dans sa partie espagnole, cela vous dit quelque chose, forcément ! Par ici, dès le printemps, ils commencent à apparaître, les pèlerins, ceux qui vaillamment, sac au dos, marchent d’un pas déterminé jusqu’à Santiago de Compostella.

    Il y a ceux qui feront le parcours quasiment d’une traite et ceux qui n’en feront qu’une partie pour revenir l’année suivante. Certains l’envisagent comme un défi sportif, un peu comme une randonnée au long cours, qui demande une force de caractère (d’âme, aussi ?) et une endurance peu communes. Bien sûr, ceux qui sont un peu fragiles, dans leur corps ou dans leur tête, risquent de renoncer assez vite, car la marche devient si éprouvante qu’elle est insupportable. Et pourtant, certains, malgré leurs pieds en sang, continuent d’avancer, soutenus par une sorte de flamme intérieure.

    Qu’elles sont rudes, ces montées, et parfois acrobatiques, les descentes, sur des sentiers mal tracés où les cailloux séculaires s’effritent et roulent sous les pieds en feu… Parfois même, sur le rude plateau d’Aubrac ou dans la montée à Roncevaux, un hiver qui s’attarde leur joue de bien vilains tours : nos pèlerins se trouvent alors pris dans la tourmente. Le froid est si mordant qu’ils se prennent à rêver d’une houppelande tissée en laine d’ovibos, si chaude et douce. Et dans ces moments-là, le fil – si ténu et solide à la fois - qui les relie aux autres, venus de tous les horizons, les aide à franchir le cap difficile.

    Le soir, au gîte, ils récupèrent, bavardent,  partagent un copieux repas et oublient les moments de découragement ! A table, les portions sont  généreuses et les plats adaptés : il faut refaire le plein d’énergie pour repartir le lendemain… Point de papillotes safranées, de farandole de petits légumes nouveaux ni d’émulsions sophistiquées, mais de bons gratins roboratifs, une belle poêlée de pommes de terre ou un aligot pour accompagner les saucisses grillées au feu de bois !

   Et le voici, le voilà, ce 10ème mot, celui dont on ne sait pas bien que faire… Ce mois-ci, c’est albâtre, que pourrais-je donc trouver ?

    Je ne peux résister à la tentation d’aller à la pêche sur « la toile », où je déniche une très belle petite Vierge du XIVème, placée sur un retable en la Basilique Saint-Seurin de Bordeaux.  Un bien joli mot, finalement, pour clore mon texte, car très nombreux au cours des siècles furent (et sont encore) les pèlerins qui invoquèrent sa protection.

   Et pour finir en beauté, j’évoquerai l’extraordinaire périple d’une femme de presque 50 ans qui partit de son village de Lorraine le 16 avril 2001, marcha jusqu’à Santiago (où elle arriva le jour du 15 août, après 122 jours de marche et 2525 kms). De là, elle se rendit à Fisterra – le Finistère galicien – avant de reprendre le chemin du retour : la boucle était bouclée le 14 octobre, après 180 jours de marche et 3478 kms parcourus !.....       Mno

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 07:31

Transport dans l’imaginaire

Dans mes rêveries où je me laisse aller au fil de l’eau, je me vois franchir des obstacles sur ma fragile embarcation. Les eaux bouillonnent de papillotes d’argent et… cet enchantement supprime de mon esprit toute tourmente.

Et, pourtant, en apercevant ces masses de roches calcaires telles des bas-reliefs effrités par leur chemin chaotique, emprunté dans ce cours d’eau impétueux, je devrais, sans aucun doute, avoir une angoisse.

Mais voilà, la magie de la nature fait que, dans ma randonnée mouvementée, je découvre des formes étranges burinées par la violence de l’eau. De cet état second, je suis transporté dans un autre monde !

Et merveille, une silhouette animale se détache des remous écumeux… Non ! ce n’est pas un mammouth émergeant de l’âge des glaces, même si sa toison très fournie rappelle un tel mammifère.

Fasciné par ce quadrupède surfant dans cette agitation éclatante de blancheur, par cette créature imaginaire mais bien réelle, pétrie par les eaux tumultueuses, par cette ornementation translucide comparable à de l’albâtre, mon esprit, soudain, percute, comme le dit si bien la jeunesse actuelle, mais, bien sûr, ce ruminant n’est autre qu’un ovibos.

Dans ce cas, l’art d’être grand-père voire arrière- grand-père fut ma planche de salut.

N’est-ce pas mes petits-enfants qui m’ont conduit à ce face à face devant cet animal ? Ces charmantes têtes blondes sont fières de tester mes connaissances mais, aussi, et surtout, mes lacunes, en feuilletant des livres d’animaux, moment à la fois ludique et éducatif.

Mon échec les a enchantés : « Tu vois papy, ce ruminant plutôt mythique, plus communément appelé « bœuf musqué » fréquente les grands espaces du pôle Nord plutôt que nos zoos. »

C’est ainsi que je me suis retrouvé sur le plancher des vaches après cette furtive évasion.

                                                    Serge

 

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 03:15

Rêverie d’avril

 

Qui n'est jamais parti, tranquille, aux premiers rayons du soleil, sur un CHEMIN de RANDONNEE, pour marcher au FIL de ses pensées, seul, FRAGILE  dans ce grandiose décor d'ALBATRE que le gel de l'hiver finissant a EFFRITE, par ci par là, et dont la blancheur translucide donne l'impression, au détour du sentier, de petites plaques de verglas persistant.

Quelle paix bienfaisante !     Mais soudain, au moment de FRANCHIR un petit ru gazouillant dans son lit caillouteux, je vois un animal imposant ressemblant à un bovin mais qui, de toute évidence n'était pas "domestiqué" ...  Il s'abreuvait, paisible, tout aussi surpris que moi devant ce sujet à 2 pattes.   Alors me revint à l'esprit le souvenir de mes balades  au Canada où il n'était pas rare d'apercevoir des OVIBOS, lesquels, dans la TOURMENTE des éléments climatiques de ce grand pays enfoui sous la neige, les faisait se rapprocher des habitations "pour grappiller" quelques restes de verdure afin d'assouvir leur fringale.   Mais un si gros animal devant un repas aussi frugal donnait l'impression de déguster une friandise en PAPILLOTE .....

Mais là où je l'ai rencontré, pas de disette.  La montagne s'éveillait à la douceur du printemps et les prés verdoyants lui assuraient le couvert.

Et oui mes amis, c'est bien cet animal fabuleux que je viens de croiser sur ce sentier ordinairement désert.   Ne me demandez pas par quel mystère, je ne saurais vous répondre.  Disons simplement que mon imagination vagabonde - sur le petit chemin où j'errais - solitaire comme lui, est la seule explication  plausible...  Et il est bien agréable de croire, tel un enfant, à ses rêves fantastiques...     Mariette

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