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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 23:09

Message

 

Rien de douloureux dans ce message ,

 

mais, à cœur ouvert, je vous le déclare :

 

si quelqu’un de vous - allongé, nonchalamment,  sur un sofa de velours rutilant- quémande, occasionnellement, une bise pour lui rendre un dynamisme et un optimisme manquants, je veux bien lui accorder ce baiser, sans aller, toutefois, jusqu’à jouer une partition à deux corps.

 

Qu’on se le dise !

 

 

                                                                                              Nane

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 23:07

L'instrument

 

 

 

Occasionnellement, il ouvrait délicatement l'étui de bois peint en noir qui avait été plus rutilant, et la vue de l'instrument lové dans le capitonnage de velours un peu râpé réveillait d'abord de douloureux souvenirs, souvenirs de ce temps lointain où, remontant son col pour se protéger de la bise, il devait quémander de petits contrats dans les cafés théâtres qui acceptaient de l'auditionner.

 

Plus tard, petit à petit, par sa virtuosité et son dynamisme, il s'était fait une place dans ce milieu fermé puis s'était livré à cœur ouvert, écrivant des partitions endiablées ou nostalgiques, messages de joie et de paix offerts au public à travers ce bel instrument sur lequel couraient ses doigts agiles. A eux deux, cahin-caha, ils avaient gravi les hautes marches qui mènent tout là-haut ......

 

Ensemble ils avaient vieilli, toujours en accord, jusqu'au jour où les doigts décidèrent de ralentir puis ne voulurent plus participer à cette connivence.

 

Alors, il avait déposé tendrement son compagnon sur sa couche de velours et doucement, tout doucement, avait refermé l'étui de bois noir.

 

           

Odile

10-07-2014

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 23:06

 LA FAUTE A  "PAS DE CHANCE"

 

 

 

 

Je me suis livré à COEUR OUVERT pour faire passer un MESSAGE d'espoir à un enfant handicapé  qui QUEMANDAIT  une BISE, allongé sur un canapé de VELOURS RUTILANT.    Mais sa maman jouait une tout  autre PARTITION  et ne l'écoutait qu'OCCASIONNELLEMENT  n'ayant d'intérêt que pour le DYNANISME de son cadet débordant de vie.

 

 

Mais les mots de mon message furent vains, rien ne put atténuer la souffrance physique et morale de ce petit bonhomme.

 

 

Qu'avait-il donc pu faire de si grave pour "mériter" ce DOULOUREUX destin ?     This is the question  .... 

                                                          Mariette

 

 

 

P.S.  Mon but n'était pas de plomber  votre été par une histoire triste,  pardon et bonnes  vacances à tous.

 

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 23:06

Message

 

A pas de velours

A cœur ouvert

Avec beaucoup d’amour

Je quémande une faveur…

 

Peux-tu occasionnellement

Faire preuve d’engouement

De dynamisme

D’optimisme ?

 

Adopter des couleurs rutilantes

Plutôt que tout peindre en noir ?

Jouer une partition enlevée

Oublier tes douloureuses mélopées ?

 

A pas de velours

A cœur ouvert

Avec amour

Et quelques vers 

Fallait que je te le dise…

J’y ajoute mille bises !

 

 

 

Ama

 

 

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 23:04

Séparation

 

Je te le dis à cœur ouvert : il n'y a rien de douloureux.

De cette histoire un peu minable je ne sors pas très malheureux.

Sache-le bien!

J'ai même retrouvé mon dynamisme, ma gaité, mon entrain.

Occasionnellement je repense à tes bises,

Tes caprices... des bêtises.

Non, vraiment rien de rutilant,

De maigres souvenirs flottants...

Ne crois pas que je vais quémander des baisers de velours,

Des mots qui riment avec toujours.

Et ne crois pas que je regrette, que je vais

T'inonder de messages, de textos, de photos

Ou bien encore de vidéos.

La partition est terminée. De te le dire je me devais.

 

 

AMB

 

 

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 23:03

Epreuve

 

A cœur ouvert, de toi à moi, te faire partager mon émoi.

Aussi  douloureux que puisse te paraître cet envoi,

Aussi étrange que ce message écrit avant que je ne m’enlise,

Je ne pourrai plus te quémander la moindre affection, la moindre bise.

 

Mon corps qui souffrait occasionnellement n’offre plus le même dynamisme.

Il ne joue  plus du tout la même partition, il souffre et exige plus de demi-pauses.

Il  s’exprime sur un faux rythme, tel un métronome en mal de mécanisme.

Mauvaise symphonie, mauvais tempo, puisqu’il le faut, accorde-moi une longue pause.

 

A cœur ouvert, de toi à moi, te faire partager mon émoi.

Aussi  douloureux que puisse te paraître cet envoi,

Je te retrouverai, aussi rutilant que par le passé,

Aussi doux que du velours pour t’embrasser.

 

Jean

 

 

 

 

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 21:01

L’improbable chemin des terres afghanes aux pelouses Brésiliennes

 

 

 

Il y a quelques semaines en Inde, deux jeunes filles de 14 et 15 ans ont été pendues à la sortie de leur village. Qu’avaient elles bien pu faire qui justifia qu’on les tue avec cette violence alors qu’elles n’étaient encore que des enfants ?

Elles étaient devenues la honte de leur famille.

Mais quelle honte, aussi grande soit-elle, pouvait exiger pour laver l’affront qu’on laissa le corps de ces jeunes filles à la vue de tous, telles des poupées de chiffons désarticulées ?

Elles avaient été violées.

Par des dizaines d’hommes, 38 au total.

Et la honte n’était  pas pour ces hommes mais pour les familles de ces jeunes filles.

Quel message envoyait-on ainsi à la face du monde ?

Un ministre a même osé déclarer que si le viol était interdit, il pouvait, occasionnellement, être justifié. Justifié !!!!

Telle une partition bien réglée les déclarations des chefs, de village, de police, de tribus se sont alors succédées. Timides condamnations, insoutenables prises de position.

Et puis il y a eu cette jeune femme Afghane,  lynchée à coups de briques par sa propre famille, bien qu’enceinte parce qu’elle osait aimer un homme que ses parents n’avaient pas choisi.

 Et cette Pakistanaise dont on effaça les traits du visage à coups d’acide comme on aurait gommé une erreur sur un bout de papier parce qu’elle avait heurté l’honneur d’un homme en ne répondant pas à ses avances.

Et que nous diraient ces jeunes lycéennes enlevées au Nigeria pour servir d’esclaves sexuelles à des combattants qui n’ont rien de glorieux ? Que le bleu de leur ciel s’est brusquement assombri pour n’être plus que ténèbres et que jamais au grand jamais il ne pourra de nouveau être bleu ? Que la bise la plus glaciale ne pourra jamais chasser ce voile dans leurs yeux et ne sera jamais plus froide que l’hiver a jamais gravé dans leur cœur ?

Toute la beauté, toute la pureté, l’innocence et le dynamisme de ces jeunes filles foulés au pied, bafoués, assassinés. Pour qui, pourquoi ?

 

Qu’il doit être douloureux d’être femme dans ces pays. Malheureusement. Tristement.

Insupportablement. Intolérablement.

Je ne sais pas vous mais moi j’ai mal. De colère, d’impuissance, de silence. D’incompréhension.

Si demain la parole pouvait être donnée à toutes ces femmes, que nous diraient-elles ?

Oseraient-elles, pour une fois dans leur vie, parler à cœur ouvert ? Se l’autoriseraient-elles ?

Auraient-elles le courage de le faire et nous celui de les entendre, d’affronter leurs regards ?

Ces femmes qui meurent chaque jour deux fois, une fois sous les coups de leurs agresseurs, une autre sous celui de notre silence voire de notre indifférence ; ces femmes dis-je ne demandent rien, ne quémandent rien. Elles meurent en silence. Et ce silence devient de plus en plus assourdissant.

«  Nul sang n’est d’un rouge plus rutilant que celui des martyrs ». Mais la terre a beau virer au rouge, d’un rouge aussi épais que celui d’un velours recouvrant le sol, il semble que cela ne soit pas suffisant.

 

 

 

 

[…..]

Depuis deux semaines déjà des hommes portent sur leurs épaules tous les espoirs d’un peuple, d’un monde. La pression est immense, l’attente insupportable et l’espoir, sans doute,  démesuré.

Ce monde a les yeux tournés vers le Brésil et plus  rien n’a d’importance.

Quand certains voient l’orgueil de tout un peuple, de tout un pays associé à un ballon, moi je rêve de voir celui de tout un monde associé au respect de la femme, de l’humain , de tous les êtres humains.

 

 

Car se battre et mourir dans l’indifférence devrait être le combat du passé, de la honte.

Mais se battre, avancer  et faire avancer les choses  avec l’aide de tout ce qu’il y a d’humain en nous devrait être le combat du présent, du futur.  Celui de tous les temps car aussi celui du respect.

Et on le sait  il n’y a pas de vie digne de ce nom sans respect.

Aujourd’hui c’est aussi un combat pour qu’un jour ces femmes ne soient plus seulement quelques lignes de faits divers dans nos journaux  mais qu’elles aient, à défaut d’avoir un nom au moins un prénom.

 

 

LMN  Juin 2014

 

 

 

 

PS : Ceci est un mélange de quelques-unes des horreurs vécues par plusieurs jeunes femmes à travers le monde ces dernières semaines . Pour qu’on ne les oublie pas.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 08:35

Un fait divers

 

Ah ! douloureuse et misérable vieillesse !

Elle devait s’armer de courage pour assurer sa pitance !

Et, pourtant, dès son plus jeune âge, elle avait loué ses services, elle avait trimé aux travaux des champs, pour les uns, les autres, pour presque rien : le couvert et quelques subsides versés occasionnellement.

 

C’était un gai pinson, une fourmi travailleuse.

Mais voilà, le dynamisme a fui, les forces se sont envolées… et elle en est réduite à quémander.

Sa silhouette voûtée, son visage décharné ne laisse personne indifférent. Dans le coin perdu de cette campagne, elle est connue telle une mascotte.

Aussi, elle est bien accueillie, elle est reçue à cœur ouvert, elle a même droit à des bises.

Une soupe qui embaume la carotte et le poireau, douce à l’estomac comme du velours lui est offerte et la réconforte.

Ses yeux pétillent, rutilants d’un bonheur suprême, ils lancent des messages…oh ! elle n’est pas causante…mais on devine des « merci, merci, merci »

 

Privée d’instruction, son répertoire limité ne lui permet pas l’usage de partition indispensable à composer de belles phrases musicales.

 

Un simple fait divers qui peut avoir une pensée philosophique, en période d’examen de nos lycéens, candidats au bac.

 

 

Serge

 

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