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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 09:22

 Histoire inachevée….

 

    Un grand vide dans ma tête…. J’ai lu et relu les dix mots de juin, cherchant vainement le fil à dévider pour planter le décor, y camper les personnages et leur donner vie pour dérouler l’histoire.

    Hélas, rien ne me vient !... Une fée et un diablotin, à la rigueur  ça pourrait faire assez bon ménage, mais cet assassin me dérange vraiment. Je ne veux point de crime, ni de criminel.

    Après une rasade d’eau bien fraîche et quelques minutes de rêverie, il semblerait que le brouillard s’estompe ! Essayons :

    Au pied d’un magnifique chêne, qui porte un bien sinistre nom – on l’appelle par ici l’arbre aux pendus, car il servit de gibet au Moyen-Age – se tient une merveilleuse jeune femme ; elle est vêtue d’une longue robe de satin couleur ivoire et coiffée d’un hennin aux rubans de soie, telle une fée. Vous vous demandez sûrement pourquoi elle se tient au pied de l’arbre : ne comptez pas sur moi pour vous le révéler, je l’ignore…

    Sans doute espère-t-elle rencontrer quelque preux chevalier, partant guerroyer vers des contrées lointaines, en Toscane, en Dalmatie ou jusqu’en Grèce même, au-delà de l’isthme de Corinthe ? Apercevra-t-elle l’enchanteur Merlin, de retour d’un de ses nombreux voyages vers la forêt de Brocéliande ?

    Hélas, personne ne vient, aussi loin que son regard puisse se porter,  sur cette interminable route qui poudroie…

              …quand soudain, surgissant de nulle part, surgit (un aigle ?... que nenni, et noir en plus ?... mais vous délirez !) un diablotin évanescent, natif de Charente et donc grand amateur de cagouilles !!!

    Donc que croyez-vous qu’il arriva ? Cette fois, je n’ose vous le conter, tant la suite – et la fin – de cet étrange récit serait choquante à vos chastes oreilles…

      A chacun d’entre vous de laisser vagabonder son imagination !  MNo

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 09:21

Voyage imaginaire d’une poétesse……

 

Voici raconté l’extraordinaire voyage imaginaire d’une poétesse qui vivait au pays des merveilles, où les fées savent avec adresse anéantir les assassins d’un coup de baguette magique.

C’est ainsi que sur le chemin des vacances, notre poétesse déguisée en fée, fit la rencontre d’un diablotin qui grimpait avec agilité dans un chêne au moins centenaire, et qui jetait des glands sur la fée poétesse, pour s’amuser. Elle continua sa route sans tenir compte de ce manque de civilité à son égard.

Comme elle avait une grande affinité avec la mer, elle se réfugia sur un isthme d’où elle pouvait admirer deux mers à la fois. Elle contemplait avec enchantement les vagues qui jouaient avec évanescence, comme les enfants jouent à cache-cache.

Soudain, le mal du pays s’empara d’elle, alors désireuse de quitter les lieux, notre poétesse emprunta une caravelle qui glissait sur les flots à proximité du rivage, elle entendait rejoindre sa famille au plus vite.

Savez-vous ce qu’elle fit une fois installée sur le bateau ?

Hé bien, elle grimpa sur l’éperon du navire assise en amazone sur la cagouille, au grand étonnement de tous les hommes d’équipage.

 

C’est ainsi que les légendes prennent naissance.

 

                                            Jean Sueur

                                            1er juillet 2010

 

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 10:36

La cagouille et l’assassin…..

 

Maître Cagouille, sur un  arbre perché,

(Cagouille était le nom par sa mère donné

Quand il était petit au vu de sa lenteur

Et que chaque minute lui paraissait une heure),

Maître Cagouille donc, tranquillement penché,

Tenait un assassin accroché par la manche.

«Que vous êtes joli, que vous me semblez beau,

Suspendu, prisonnier ainsi parmi les branches!

Je m'en vais de ce pas prévenir au château.»

Il laisse le larron assez mal attaché

Et s'en va annoncer le fruit de sa capture.

 

Je ne vous narre pas les rencontres qui durent

Retarder le trajet, ni le temps, les efforts...

Avant que d'arriver à la cour, il est las.

Lentement, il s'avance, mais le ton assez fort

Il raconte les faits qui l'ont amené là.

Tout le monde l'écoute. On vante son courage,

«Prendre un manant au piège, savez-vous bien son âge?»

Le prince félicite et regardant sa montre :

«Il est temps de partir. Chacun à sa … monture!»

Tous de se mettre en route,  et ce à vive allure.

Arrivés près de l'isthme où l'arbre était dressé,

Plus d'homme ni plus rien, que des branches cassées.

 

Pas besoin d'une fée ou autre diablotin

Pour que facilement ait pu le malandrin

Se détacher des liens et se faire la malle.

Il voyage, il est loin, cet homme est en cavale.

 

Et tandis que sa forme se dissout au lointain,

Evanescence obscure... menace de demain,

Cagouille, sans un mot, sur son arbre, remonte.

Il fixe l'horizon... Ainsi finit le conte.

 

  cagouille                Amb...

Que vous êtes joli,

que vous me semblez beau……

 

 

 

    

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 10:20

         L’Assassin

 

Il est là, au bord des routes, attendant l’heure propice pour

                       la rencontre fatale.

Les dimanches et jours de fête,

                    les week-ends et les vacances,

C’est la grande transhumance.

Le Nord fonce vers le Sud,

la ville vers la campagne,

                     rats des Villes vers rats des Champs.

La famille est au complet

                          pour petit ou grand voyage.

A la pause, les gamins, ces diablotins,

découvrent la nature, ses parfums évanescents,

                          les habitants de la forêt, l’écureuil sur le pin,

                                             la  cagouille sur le chemin.

-         «  Dis, Papa, où sont les fées ?  Et pourquoi ces croix et ces cœurs  fleuris au bord des routes et des chemins ?

 

-         Pour ne pas oublier…..l’arbre assassin. P1000127

 

                                                                                                                       Julie

PS : impossible de « caser » isthme !

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 00:40

VOYAGE , VOYAGE.....

 

           Le temps d'un trajet

           Sur la petite route côtière,

           Le temps d'une croisière

           Sur  la Mer de Lybie

           D'une exceptionnelle limpidité,

           Le temps d'accoster

           Cet isthme

           Qui conduit au village

           Le temps d'un passage

           Dans des ruelles étroites,

         

A la croisée des chemins  aménagés

Commence la randonnée ......

 

          Le visiteur part à la rencontre

    d'un paysage inattendu où se mêlent couleurs , senteurs , bourdonnements et chants

d'oiseaux......

La montagne s'ouvre ....

Dans les gorges encore inondées de lumière , les lauriers roses et les orchidées bleues balisent le chemin de découverte....

Le clapotis du torrent qui descend paisiblement , joue sur les lourds cailloux lisses et blancs......

Les oliviers , la plupart centenaires ,complètent ce tableau de rocaille naturelle .....

Un arbre millénaire veille sur ce jardin extraordinaire .....

Les petites chèvres noires ont conquis le moindre espace où rien ne résiste à leur agilité.....

Peu à peu , le défilé se resserre et s'étire progressivement dans les entrailles sombres du massif montagneux ....

Dans cet univers , des rais de lumière dansent avec l'ombre ...

Notre imagination vagabonde devine des formes étonnantes et étranges :ici, un diablotin ,là une fée et son chapeau pointu , plus loin , un animal mythologique et à mes pieds , la forme d'une cagouille ......

 

Tel  l'évanescence d'un rêve,

 le souvenir,  que le temps assassin vient nous  ravir ,

s'estompe........

 

Quelque part , sur une île , entre le ciel et l'eau ,      les Gorges de Samaria...... .     Danygorge de samaria

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