Histoire inachevée….
Un grand vide dans ma tête…. J’ai lu et relu les dix mots de juin, cherchant vainement le fil à dévider pour planter le décor, y camper les personnages et leur donner vie pour dérouler l’histoire.
Hélas, rien ne me vient !... Une fée et un diablotin, à la rigueur ça pourrait faire assez bon ménage, mais cet assassin me dérange vraiment. Je ne veux point de crime, ni de criminel.
Après une rasade d’eau bien fraîche et quelques minutes de rêverie, il semblerait que le brouillard s’estompe ! Essayons :
Au pied d’un magnifique chêne, qui porte un bien sinistre nom – on l’appelle par ici l’arbre aux pendus, car il servit de gibet au Moyen-Age – se tient une merveilleuse jeune femme ; elle est vêtue d’une longue robe de satin couleur ivoire et coiffée d’un hennin aux rubans de soie, telle une fée. Vous vous demandez sûrement pourquoi elle se tient au pied de l’arbre : ne comptez pas sur moi pour vous le révéler, je l’ignore…
Sans doute espère-t-elle rencontrer quelque preux chevalier, partant guerroyer vers des contrées lointaines, en Toscane, en Dalmatie ou jusqu’en Grèce même, au-delà de l’isthme de Corinthe ? Apercevra-t-elle l’enchanteur Merlin, de retour d’un de ses nombreux voyages vers la forêt de Brocéliande ?
Hélas, personne ne vient, aussi loin que son regard puisse se porter, sur cette interminable route qui poudroie…
…quand soudain, surgissant de nulle part, surgit (un aigle ?... que nenni, et noir en plus ?... mais vous délirez !) un diablotin évanescent, natif de Charente et donc grand amateur de cagouilles !!!
Donc que croyez-vous qu’il arriva ? Cette fois, je n’ose vous le conter, tant la suite – et la fin – de cet étrange récit serait choquante à vos chastes oreilles…
A chacun d’entre vous de laisser vagabonder son imagination ! MNo