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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 09:09

Courrier de vacances
                                                       Les mots d'où ? ?

Dans l'odeur du fenouil et des lauriers roses,
plaisir enivrant de narrer les impressions du Sud.
A l'ombre des oliviers et des amandiers, les paysages se redessinent dans une symphonie d'ocre et de vert laissant échapper un sourire suave.
Une partie du canal du midi devient chauve de ses platanes malades.
Les flots à tout vent, se rident tristement.
Autour d'un verre d'Hypocras, le secret de la grotte reste collé au palais.
Un filet de brume enveloppe le massif rocheux de Ste Baume d'une toge mauve aux reflets soyeux du crépuscule.
Un heureux spontané : "Oh ! La vache que c'est beau ", vibre dans l'air serein du couchant face à ces lieux merveilleux.
Par des courbettes à ras de garrigue, les oiseaux saluent la fin de l’été.

Le regard palpite, le cœur puise le bonheur aux fontaines des villages.

                               Le 25 septembre 2011         Tine

à déguster sans modération à
petites gorgéesSte Baume

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 09:35

Menu « gourmand »

 

·        Apéritif : timbale d’hypocras et ses mises en bouche

 

·        Pommes de terre en toge romaine

 

·        Filet de bœuf aromatisé aux herbes du canal

 

·        Plateau de fromages du terroir : chèvre, brebis et vache

 

·        Ronde de desserts suaves et variés :

 

Sorbet et ses courbettes de caramel

 

Poires et leur filet de chocolat noir *

 

Iles flottantes sur un canal de crème anglaise          

 

 

île flottante

 

*Que d’histoires à narrer de façon spontanée entre poire et fromage dans le plus grand secret !

             poire au chocolatfromage

 

Bon appétit !!!     Ama

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 09:01
HAMED ET DARIUS

 

 

 

Ce soir  je vais tenter de vous narrer  la terrible et triste histoire d’Hamed et Darius.

 

Ce 17 Novembre 1896 à Port Saïd alors que depuis le petit matin tout n’est qu’effervescence et bousculades pour l’inauguration du Canal de Suez par l’impératrice Eugénie, deux enfants, un Egyptien et un Perse  pleurent à chaudes larmes la fin de leur belle amitié.

 

Hamed , fils de Tayeb , éleveur de vaches près de Fayid se rappelle ce qu’était sa vie avant que les hommes , les français, ne décident de relier les deux mers.

Il fallait à Darius et son père dix longs jours de marche à travers le désert du Sinaï pour venir jusqu’à lui.

Dix jours d’excitation à l’idée de retrouver celui qui, désormais, n’avait plus aucun secret pour lui, son frère de cœur : Darius le Grand, surnommé ainsi par son père,  amusé de le voir très souvent drapé dans une toge au blanc immaculé, imiter le grand Alexandre, lui le simple fils de marchand.

 

Et aujourd’hui , « L’Aigle » , ce navire  avec à son bord tout ce que la Compagnie des Messageries Maritime , la France et même l’Europe comptent de notables et d’officiels, qui consacre cette frontière désormais infranchissable pour eux, cette maudite frontière d’eau qui les sépare à jamais.

 

Dans les salons et jusque sur le pont du navire le champagne coule à flot.  Seule l’impératrice reste fidèle à sa boisson fétiche, l’hypocras, où ici au pays des pharaons, plus qu’ailleurs encore,  les épices soulignent la suavité du breuvage.

Elle s’amuse à compter les courbettes de certains pour tenter de faire bonne impression.

Rien n’est vraiment spontané dans le comportement de tous ces hommes,  bien au contraire,  tout semble n’être que calculs et apparences.   C’est le jour des grandes manœuvres, il y a des affaires à faire, à n’en point douter.

 

Des affaires,  sauf pour Hamed et Darius qui avec leurs cœurs d’enfants  ne comprennent même pas pourquoi aucun des 77 bateaux qui suivent « l’Aigle » ne jettent de filets à l’eau.

Il s’agit bien là d’une drôle de pêche, de drôles de navires, d’un drôle de monde.

 

Drôle de monde en effet que celui qui rend ce jour si funeste à leurs yeux,  un monde où un canal qui a été creusé pour rapprocher deux univers , en reliant deux mers , sépare à jamais deux enfants qui n’auront plus désormais comme lien que l’horizon de l’autre.

Une rive pour poser son regard et chercher,  sans jamais l’apercevoir, celui avec qui l’on partageait son plus grand trésor : la force de sa jeunesse, ses rires et ses espoirs.

 

Nul doute que lorsque Ferdinand de Lesseps eut le rêve un peu fou de faire traverser le désert par la mer, jamais ne l’effleura l’idée qu’avec cette construction  qui allait changer la face du monde maritime, il allait aussi changer le monde de deux enfants,  deux amis que le hasard de la vie avait fait naître chacun sur une rive.

 

 

 

LMN  - Août 2011

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 09:28

Loufoque !...

(ou les cauchemars de quelques bovidés)

  Quelque part dans le bocage normand, un petit troupeau de vaches broutait fort sereinement. Hélas, comme chacun  sait, l’herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin !

                            Vache

  Spontanément, et sans se faire la moindre courbette, elles se placèrent en file indienne pour franchir le pont sur le canal qui longeait leur pâturage.

                                                                         Pont-canal avec vaches normandes

  Quelle aubaine : sur l’autre rive, la prairie était riche de mille suaves parfums, d’herbes fines et de toutes sortes de plantes délectables. Elles s’en régalèrent pendant des heures, n’arrivant pas à se rassasier. Or, que pouvait-il bien y avoir dans ces herbages, quelque végétal suspect, voire hallucinogène ? Toujours est-il que, le soir venu, quand elles s’installèrent pour ruminer, les plus jeunes (qui avaient été les plus voraces…) eurent de bien étranges visions !   

   L’une se voyait peinte en mauve et contrainte de poser pour une pub, une deuxième arborait un magnifique chapeau de paille bleu lavande et déambulait sur les quais de Saint-Trop’, une autre encore se trouvait transformée en boîte aux lettres, celle-ci, vêtue d’une toge à l’antique et un peu traqueuse malgré tout, déclamait du Sophocle sur l’immense scène du théâtre d’Epidaure, celle-là préparait un spectacle  de trapèze (sans filet), cette autre enfin avait pris un tel coup de soleil qu’elle avait viré à l’écarlate et posait pour un magazine « people », arborant de superbes pendants d’oreilles !

 vache-violette                vache au chapeau bleu        

         Boite Vache                        vache qui rit      

  A ce moment précis, c’est dramatique, car il me reste encore, non pas un comme de coutume, mais trois mots à placer……….

  Je vais donc vous narrer le secret de ce récit extravagant. Il est fort simple, ma foi ! En ce début du mois d’août, dans une très belle petite ville de l’Ardèche méridionale (Largentière), j’ai participé avec des amis à un week-end de fêtes médiévales ; vous vous en doutez, l’hypocras y coulait à flot !...

La suite, vous l’imaginez sans peine ?

MNo

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 20:37

Silhouette

 

Fin de journée, je profite d’un bon bol d’air, je m’autorise une pause accoudé sur le parapet d’un pont avant de rejoindre mes quartiers. Une atmosphère suave incite à la quiétude, à la contemplation,…..mon regard est attiré par une silhouette.

Une allure lente, le pas hésitant, il marche le long du canal. Barbe blanche, coiffé d’un chapeau, enveloppé dans un long manteau, on devine un personnage habitué des lieux, ramenant quelques vivres dans le filet qu’il tient dans l’une de ses mains pendant que l’autre serre une bouteille de vin déjà bien entamée. Peut-être fait-il allégeance au fameux serment d’hypocras !!! Facile comme jeu de mots, un peu vache je le reconnais, mais tellement tentant.

De manière spontanée, les images d’un film me reviennent en mémoire, Archimède le clochard. Je ne vais pas vous narrer l’intrigue, mais cet homme me fait penser à lui, surtout lors d’une scène insolite que j’observe lorsqu’il croise un couple. Il se met à fredonner une chanson, à tournoyer sur lui-même en écartant les deux bras, son manteau s’ouvre et donne plus d’ampleur et de grâce à ses gestes. Il s’agite ainsi quelques secondes, tel un avocat plaidoyant dans sa toge. Une petite courbette en guise de fin amuse le couple qui s’éloigne non sans lui avoir adressé quelques mots dont le contenu restera secret. Comme pour leur signifier un au revoir et les saluer, il avale une gorgée de son cru, agite la bouteille dans leur direction et reprend sa route.

Je l’accompagne quelques instants des yeux….la silhouette disparaît de mon champ de vision….bon vent à toi, Archimède ou qui que tu sois.      Jean

                                      archimède

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 13:52

Les amis

 

La vache, avait-elle bu un hypocras pour aller faire des courbettes, le long du canal, au pêcheur qui tendait son filet en toute illégalité ?

Pourtant, l’avocat, revêtu de sa toge, aurait bien du mal à défendre cet homme pour ce piratage récidiviste !

Mais voilà, la vache et le pêcheur se connaissaient, c’est leur secret, et dans l’air suave du matin, une amitié spontanée les rapproche. Dans un beuglement retentissant, l’animal jura de ne rien révéler. (Il ne faut pas être trop vache tout de même !)

Cela valait bien d’être narré. 

                                                                                                      Colette

  le pêcheurla vache

                                                                                                                                 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 08:49

                                    L’  échappée bénie

Dans le plus grand secret                                                                                

                                               d’un élan spontané

                                               l’affaire fut montée.

D’un clic miraculeux,  tout fut agencé

-trajet- concerts- repas- nuitée-

Mais il fallait attendre…

et  voir passer juin  et  voir filer juillet

avant de s’élancer vers le petit village

et le rêve abouti.

Basta ! les prunes

basta ! le tri  ,   basta ! le dos endolori

Mon « Picassou » a avalé les kilomètres,

passé le Lot  et puis le Tarn,

pour s’élancer sur la rouge terre aveyronnaise

et dévaler vers le petit village

où bonne table nous attendait :

filet mignon et suave hypocras ont rechargé nos batteries.

Nous étions à deux pas du RÊVE,

filant sur les routes ombragées,

     sous les yeux alanguis des vaches rousses.

L’hôtesse nous attendait

sans courbette mais chaleureuse,

offrant rafraîchissements.

Et, enfin, en plein champ, au bord du petit village,

apparut la sublime Abbaye,

vaisseau de splendeur romane, où s’élevèrent pour nous

Musiques sacrées

                                            et

                                           Musiques du monde

                                                                       Ces chants du Ciel et de la Terre.

La Julie (qui vous a narré , sans toge ni chasuble , par le canal de la poésie,

son échappée bénie !) P1120945P1120952

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 00:13

                                                    Bas les masques

 

Dans notre société contemporaine, plus que jamais cosmopolite, accueil ou clandestinité favorisé par la suppression des frontières, que ne rencontre-t-on pas, que ne mange-t-on pas, dans notre cher pays ?

Narrer le devenir « spontané » de cette ouverture à toutes les civilisations, à toutes les coutumes tant culturelles que cultuelles voire gastronomiques, m’interpelle.

Au hasard de mon aventure, dans cette mégapole « new-look », par le canal d’un escalier secret, je me retrouve, dans le brouhaha, dans le marasme d’une foule bigarrée.

N’y a-t-il pas un notable romain, drapé dans une toge immaculée, un semble-t-il égyptien, vêtu d’un galabiéh, coiffé d’un turban, une favorite, parée dans ses atours vestimentaires, tels à la Marquise de Madame de Pompadour… ?

Noblesse oblige devant cette créature de rêve, je lui fais une révérencieuse courbette.

Mais, faut-il que je vous dise que, dans ce carnaval ambulant, j’ai décroché à une patère qui me tendait des objets insolites, notamment un masque primitif d’Afrique Noire en bois d’ébène, un pagne en matière végétale tressée de Polynésie ! Et, histoire de mieux passer inaperçu, j’ai les pieds nus.

Cet accoutrement est, ce me semble, assez bien adapté à ce folklore. N’avais-je pas auparavant, un tee-shirt, un short et des tongs. C’est drôle comme notre langue française à tendance à s’évanouir au gré du temps !

Ce troc fait sur place, me transporte, dans les pays chauds, me rappelant, toutefois, que sur le sol métropolitain, on vit au mois d’août, période dite estivale.

Mais revenons à notre Marquise…son passage peut être suivi à la trace grâce à l’effluve d’un suave parfum enchanteur. Et…oh ! surprise ! d’autres odeurs appétissantes titillent mes narines. Et, que vois-je ? des tables chargées de victuailles de tous horizons, des boissons tout aussi exotiques et spéciales !

La tentation est forte et je succombe à cette offre où chacun, à travers son déguisement, peut se servir à sa guise.

Malgré mes apparences d’un être d’Outre-Mer, je me sens un petit citoyen français et j’opte pour un beau filet de bœuf cuit à point, disons saignant…mes papilles adorent. Par contre, dans la gamme des boissons, je choisis un merveilleux breuvage : l’hypocras, au poivre setchouan, reconnu fort  onéreux dans les recettes culinaires.

De mes pérégrinations, dans ce dédale où le fil d’Ariane ne conduit nulle part, je constate que ces personnages sont de vrais fantômes, plongés dans leurs fantasmes, qui présentent, de toute évidence, un certain mal-être. Sans doute, dans leur existence, au quotidien, ils doivent manger de la vache enragée ! Cette projection  dans un monde imaginaire ne suffit pas à leur apporter ce qu’ils ne trouvent pas dans leur vraie vie.

Pour ma part, dans mon anonymat, j’ai pris plaisir à côtoyer ces énergumènes.

J’ai retroqué ma tenue d’été, je suis reparti comme j’étais venu, sans la moindre idée de me faire psychanalyser.

 

                                                                        Serge

            

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 00:11

UN JARDIN HORS DU TEMPS

 

 

              

              Dans une riante vallée fruitière, la villa cossue se dresse, fière, dans un décor  d'ocre et de verdure .

          Une imposante entrée s'ouvre sur la cour résidentielle entourée d'un péristyle à colonnes .Un magnifique jardin    de                

          couleurs et d'exhalaisons prolonge la  terrasse rafraîchie par une fontaine de marbre blanc au milieu d'un bassin.

 

          Dans un dédale d'allées fleuries, le canal, ce miroir d'eau où dansent les nuages, se fraie un passage sous les frondaisons.

          Colonnes et statues sont en symbiose et harmonie avec cette abondance de plantes et de fleurs.

 

          Le maître de ces lieux accueille son petit-fils, Paulin, pour quelques jours dans ce domaine qu'il est fier de lui présenter.

          Une plantation d'oliviers ceinture cet ensemble comme pour retenir le suave parfum qu'exhale cette végétation fleurie. 

    L' enfant conquis par le charme de ce lieu accompagne le vieil homme dans cette visite enchanteresse, déambulant

          ensemble dans leur toge   soigneusement plissée....Une mosaïque dessine une allée qui se hisse jusqu'à une roseraie

          jouxtant un massif de lys. L'ensemble décline une palette de coloris embrasés .Paulin est fasciné par l'histoire de chaque

          rosier que narre  son aïeul.

          Sur le talus voisin, différentes variétés de thym prennent possession de l'espace et dans ces vagues végétales , les

          "Rosa Canina", ces élégants églantiers déploient leur corolle blanche et comme une haie impénétrable enlacent  colonnes

           et statues . 

          Le soleil perce entre les arbres et les rayons s'installent ça et là, formant des oasis de lumière par endroits.

 

           Chuchotements, bruissements, craquements, battements d'ailes, chants d'oiseaux et frôlements d'insectes se mêlent

           au souffle du vent en une douce mélodie.

 

          A  l'ombre du grand platane, Paulin se désaltère avec un jus de grenades  tandis que le vieil homme savoure un hypocras  bien frais.

          Muni d'un filet, l'enfant  s'élance dans les  allées  à la chasse aux papillons qu'il emprisonne, le temps d'un regard, entre les

          mailles, puis les  redonne à l'air libre.

          Tous deux s'engagent ensuite sur un chemin qui conduit  jusqu'à la cour agricole où cohabitent lapins, volailles, vaches et

          cochons ... Une mare, où canards et autres palmipèdes se font des courbettes, complète la scène.

 

          De  retour  dans la cour carrée, l'enfant, dans un élan  spontané  de tendresse, susurre un secret  à  l'oreille de son          

          grand- père  et avant la séparation, lui promet  de revenir ...

          L'aïeul, dans un sourire, hoche la tête .....

          La fin du jour est proche .....Le ciel se teinte de rose et d'orangé.....

                                        L'ombre protectrice des hauts cyprès, dressés comme des pinceaux, se dessine sur le tapis ondoyant        

                                                                                                 de ce  havre enchanteur ......

 

                                                                                                                                                                                                                                              DANY

 

                                                                                                                                                                  

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 09:08

« Bouts- rimés »

 

« Que vous m’embarrassez avec votre grenouille

Qui traîne à ses talons le doux mot d’hypocras !

Je hais des bouts- rimés le puéril fatras

Et tiens qu’il vaudrait mieux filer une quenouille. »

 

                                                  ………..Merci Molière !

 

 

Mais voilà…ces dix mots, je dois bien les placer

De façon spontanée, sans aucune courbette :

Quatrains, tercets, sizains inviter à la fête ;

Du sonnet bien construit, maîtriser le secret !

 

Se délecter d’abord d’un suave hypocras

Laisser des mots d’août sur le papier quelques traces,

Narrer sans revêtir la toge de l’avocat

Le procès d’un vieux français hélas un peu las !

 

De la langue de Molière parfois s’inspirer

Travailler sans filet, se forcer à oser

Retomber sur ses pieds, être heureux au final !

 

Du rap, du slam, du verlan : tous genres mêlés

Prendre le sillage et suivre le canal

De la langue actuelle : « oh ! la vache »…c’est normal !

 

 

 

                                                                                   ama

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  • : Le blog de onselit.over-blog.com
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