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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 14:25

Que veut dire poplité ? C'est assez abrasif comme mot, non ?
Que peut-il contenir ? Comment l'extirper d'une conversation ?
Moi qui tel un oisillon traqué par le félin irascible ne possède
même pas une pelletée de neurones pour changer de refrain:
 cui cui !!  
 
                          
Hélène

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 13:57

Il m'en a fallu du temps
Pour extirper tous ces souvenirs
Qu'un seul coffret ne peut contenir
Toute la vie de nos parents.

On a fait appel aux neurones
Pour retrouver tous ces refrains
Que grand-mère chantait en personne
Et qui rappelaient les histoires d'anciens.

Le souvenir du grand-père irascible
Sa vie n'était faite que de peines
Durant la guerre, souvent pris pour cible
Il en était sorti, plusieurs fois en veine

Mais voilà ses jambes trop fatiguées
Lui avaient provoqué des poplitées
Tous ces maux en lui l'avaient changé;
Alors qu'autrefois plein de bonté!

Dans la boite à souvenirs, j'ai trouvé
Ce qu'il avait écrit, l'histoire du Félin
Cette guerre l'avait marqué
Elle lui avait pris une main!

Il les appelait ses oisillons
Ses petits-enfants adorés
Leur racontant toutes ces pelletées
Qu'il avait creusées dans les tranchées

Sa main usée par un dur labeur
Devenue comme du papier abrasif
Pourtant, il les prenait contre son coeur
Tout en restant un peu pensif.

Les dix mots étant épuisés
Qu'il soit permis de remercier
L'auteur qui a proposé
A mes neurones, de travailler.  

Jael

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 13:48

Mon instinct de félin
m'incita à me rapprocher
de cet oisillon brailleur,
-probablement en recherche de paternité-
qui piaillait inlassablement
à mes oreilles délicates
une sorte de refrain abrasif et répétitif.
Bien que sérieusement handicapé
par un poplité plus que défaillant,
je réussis à m'extirper de derrière le buisson
qui me séparait du brailleur;
et là devant ce spectacle,
qui pour tout autre que moi
aurait été attendrissant,
les neurones miroir en panne,
je ne pus me contenir davantage
et j'enterrais le brailleur
sous une énorme pelletée de terre.

Jo la Douceur

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 13:32
A force de rimailles qui ne rimaient à rien,
Chiffons de vers fripés, trouvailles de papier
Pour l'allitération au destin incertain,
Et sur la pénultième des heures de chantier...
Irascible il devint. Il voulut tout laisser,
Les vers et le poème seulement esquissé.
Extirper, pied à pied, le sens de l'indicible,
Laborieusement contenir l'impossible,
Triturer l'adjectif, limer une consonne,
Avec art mouliner les voyelles qui sonnent,
A l'abrasif de ses neurones râper les mots,
Tout cela lui pesait tellement. C'était trop !
D'un grand geste rageur, l'ensemble il rejeta:
Pêle-mêle les strophes avecque les refrains,
Pelletées de distiques et brassées de dizains,
Mots rebelles vaincus, lamentables en tas,
Miteuse production de pâle qualité...
Abattu et chagrin, le muscle poplité
Distendu -quelle horreur!- l'oeil hagard,
Et la main suspendue sur les feuillets épars,
Le texte il balaya, comme d'un coup de trique,
De son bic. Geste qui fait l'instant...tragique !
Et comme l'oisillon de la branche tombé
N'est plus rien, seulement que la proie du rapace,
Le poème à la fin, sans laisser une trace,
Seul le blanc de la page, ainsi a succombé.
AmB
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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 13:32

Il fait trop chaud pour travailler
car aujourd'hui c'est bien l'été
je ne parviens pas à extirper
de mes neurones fatigués
le moindre mot, le plus petit refrain
comme l'oisilon sur la haute branche
j'hésite devant ma feuille blanche
je tourne en rond comme un félin
n'ayant rien à se mettre sous la dent
j'en ai mal à mes creux poplités
je me contiens mais cependant
je sens que je vais m'énerver
je ne crois pas être irascible
mais pelletée et abrasif sont impossibles
alors mademoiselle Qui
je vous le dis mais en catimini
je ne rentre pas dans la danse
car je suis déjà en vacances.

Evelyne

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 13:32

        "mort pour la France"
pas de giboulées mais nuit, vent et brouillard
pas de gyrophare mais quelques bougies pour se souvenir
         devoir de mémoire...

        " mort pour la France"
l'élu du village tel un dompteur maîtrisant le
dragon
s'accroche à son discours que les éléments déchaînés
         veulent emporter ou...faire oublier...

        " mort pour la France"
ils n'étaient pas des gangsters...
         mais de gentils petits gars...
pourquoi, pourquoi tant de vies supprimées?

        " mort pour la France"
faisons-nous l'écho de ces
sempiternels
récits déchirants, anciens certes, mais terriblement
        présents dans notre histoire!

       " mort pour la France"
listes interminables de ceux qui ont dû partir
         pour ne jamais revenir...
douloureux patrimoine à maintenir...

Amy
    

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 22:50

Le tablier de ma grand-mère

Te souviens-tu du tablier de ta grand-mère ?

Le principal usage du tablier de Grand-Mère était de protéger la robe en dessous, mais en plus de cela, il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du fourneau !

Il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants et, à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies !

Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les œufs, les poussins à réchauffer et parfois les œufs fêlés qui finissaient dans le fourneau !

Quand les visiteurs arrivaient, le tablier servait d’abri aux  enfants timides et quand le temps était frais, Grand-Mère s’en emmitouflait les bras.

Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet, agité au-dessus du feu de bois !

C’est lui qui transbahutait les pommes de terre et le bois sec jusque dans la cuisine !

Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes ! Après que les petits pois aient été récoltés venait le tour des choux. En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l’arbre !

Quand des visiteurs arrivaient de façon impromptue, c’était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire la poussière !

A l’heure de servir le repas, Grand-Mère allait sur le perron agiter son tablier et les hommes au champ savaient aussitôt qu’ils devaient passer à table !

Grand-Mère l’utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes sur le rebord de la fenêtre pour qu’elle refroidisse tandis que, de nos jours, sa petite fille la pose là pour la décongeler !

Il faudra de bien longues années avant que quelqu’un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui servait à tant de choses !!

Envoie cela à ceux qui savent…..et qui apprécieront l’histoire du tablier de ma  Grand-Mère !

 

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 22:09

Sacrée soirée ou « la Folle du Logis »

C’était la journée du patrimoine. Le ciel capricieux annonçait des vagues de giboulées. En soirée, le château offrait sa grange à une exposition : peintures, photographies, rompant le rythme sempiternel des soirées.

Les invités, nombreux, étaient arrivés par le chemin caillouteux.

Une jeune cantatrice allait clôturer ce joyeux rassemblement.

Soudain, des trombes d’eau s’abattirent ; en écho, des cris retentirent à l’extérieur ; des éclairs de lumière balayèrent l’auvent ; les portes s’ouvrirent, laissant voir un gyrophare en folie.

La Folle du Logis –mon imagination- s’est alors emballée !

Un gangster était en cavale !

Un fauve s’était échappé de sa cage, tel un dragon !

Flics ou dompteur étaient sur le coup, maintenant au sol le fugueur impuissant.

Las ! non !....Un invité imprudent s’était embourbé dans le chemin montant, voiture bloquée dans l’ornière ; un gentil agriculteur, perché sur son tracteur, le tirait de cette mauvaise posture… !

Clap de fin ! Bravo l’artiste !

 

Julie V.

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 22:01

Nuit du braquage

D’un patrimoine

Près de la douane

C’est le carnage.

 

Loin des dompteurs

De la police,

Nuit des tueurs

Et des complices.

 

Nuit blanche et grise…

Nuit du gangster

Qui dévalise.

Quel savoir-faire !

 

Nuit de la pluie

Après minuit.

Les giboulées

Font leur ballet.

 

Nuit du brouillard

Nuit sans écho.

Il est trop tard

Pour le métro.

 

Noir de la nuit…

Le gyrophare

Sans crier gare

Au loin a lui.

 

Nuit du dragon

C’est le néon

D’un hôtel borgne

Que les flics lorgnent.

 

Nuit du chasseur

Qui veut la prime

Et qui supprime

Tous les gêneurs.

 

Nuit de menaces

Sur le destin

Qui le maintient

Seul dans la nasse.

 

Nuit de l’appel

Sempiternel

Le malheureux

Passe aux aveux !

 

Nuit vert de gris

Nuit du silence…

Bleu, violence.

Rouge, souris.

 

 

 

 

AmB

 

 

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 21:46

                                          Le temps

     Le temps passe......Qu'est-ce que le temps?
Un espace qui nous fait voguer sur un rafiot qui n'a pas d'âge, parmi les tempêtes et les giboulées sur une mer le plus souvent en furie. On y a la vie dure! On essaye se s'y maintenir à flot, tout en sachant pertinemment qu'il nous mène vers une escale sans retour qui va nous supprimer du temps.

     Le temps nous use, nous malmène sans pitié, tout comme ses alliés, le vent, le soleil et la pluie érodent notre patrimoine en ponçant avec patience les sculptures de nos cathédrales et les falaises de nos côtes.

     Dans cet espace, nous voulons gagner du temps, mais les plus rapides arrivent
 toujours en même temps que les lents au sempiternel premier de l'an. Ce jour-là, une page se tourne et, à force de tourner des pages, on finit par sentir le poids du temps. Ce temps, impalpable, a donc un poids?

     On peut aussi compter le temps. Sa durée est précieuse pour les sauveteurs qui doivent intervenir dans l'urgence lors des accidents ou les attaques de gangsters.
Les gyrophares, alors en action, écartent les obstacles, les avertisseurs sonores hurlent, leur écho semant la panique alentour.

     Le temps c'est de l'argent dans le monde du travail qui enrichit les uns et épuise les autres.

     Mais,  plus souriant, voici le printemps, le temps des amours, le temps des loisirs.
Tiens! Pourquoi  ne pas aller au cirque?  nous  pourrions y admirer le dompteur qui, sous  un regard de dragon, réduit le tigre à la plus grande soumission. Allez! prenons  donc du bon temps et retrouvons notre regard d'enfant.

     Le temps a aussi ses caprices; avec son fichu caractère, il fait la pluie et le beau temps !

     Et puis...et puis...ouf! je m'arrête, je n'ai plus le temps.           Colette

                                                                     
P.S. Colette est une nouvelle recrue! Elle vit à la Tremblade en Charente- Maritime et elle a une plume alerte, pleine d'esprit.
Son amie Julie V.
Le  1er texte de novembre a été écrit également par une nouvelle recrue, Martine, elle vit à Sauveterre de Guyenne en  Gironde, elle a su  gardé son regard d'enfant....
Le cercle d'écriture s'agrandit.....merci à vous!   Anne-Marie

 

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  • : Le blog de onselit.over-blog.com
  • : Tout a commencé lors de la semaine de la Langue Française... Mademoiselle Qui a organisé une "modeste manifestation non internationale" intitulée "poésie, on se lit, on se lie". Il s'agit pour chacun d'entre nous d'écrire un texte en prose ou en vers contenant 10 mots proposés en début de mois. Ces textes sont diffusés le mois suivant jour après jour à chaque membre du groupe. "on se lit, on se lie" !
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