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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 09:16

Quelle époque ? Quelle époque !


 

Dans la quiétude vespérale

une capricieuse louvoyait sur son escarpolette.


 

Dans le jardin voisin, toute guillerette,

flottait une jeune vestale.

 

La capricieuse se lamentait,

elle s'ennuyait d'un ennui ineffable ;


 

la prêtresse quant à elle, savourait

pléthore de belles fables :

elle proposa donc de les partager,

en un dialogue d"amitié.


 

Mais capricieuse, la première ne l'était pas que de nom,

elle prit la mouche, provoqua une algarade,

jura, sauta à terre, leva en défi le menton,

et finalement partit dans une pétarade

(de jurons...).


 

Moralité 1 :

si tu as comme voisine une capricieuse,

garde-toi de lui vouloir du bien,

laisse-la, cette "chieuse",

et amuse-toi d'un rien.


 

Moralité 2 :

si tu te demandais

à quoi pouvait bien servir cette invention,

tu as la réponse à ta question :

le drone t'a permis de survoler la situation,

et de sourire en partageant

un joli moment ... !

Mademoiselle Qui

 

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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 09:15

Ma chère Jacqueline,

 

 

 

C'est avec une ineffable tristesse que je te réponds.

Aujourd'hui, hélas! ton mari ne rentrera pas, tout guilleret, à la maison,

il est parti vers d'autres horizons.

 

Tu aimerais bien qu'il arrive là... avec un drone, tu lui pardonnerais sa démarche capricieuse, celle d'acheter au gré de ses envies une pléthore d'objets fantaisistes !

 

Une algarade ? Oui... tu la provoquerais même... rien que pour entendre de nouveau le son de sa voix... et puis... ce ne serait pas méchant, Marc était tellement sensible, à l'écoute...certes, ses oreilles étaient souvent absentes mais ses yeux toujours en éveil...

 

Marc, dans la douceur vespérale, s'est envolé sur l'escarpolette du temps! Autour de nous, maintenant, flotte une grande émotion mais, en même temps, une ribambelle de bons souvenirs!

 

Courage Jacqueline ! Ton moral risque de louvoyer souvent mais de revenir toujours vers le bonheur d'antan pour mieux vivre ton présent.

 

Bises de ton amie Anne-Marie

 

 

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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 09:11

L'autre jour, mon mari rentre à la maison tout guilleret, son

visage exprimant une ineffable joie.

Il me déclare qu'il vient de s'acheter un drone.

-Pourquoi faire lui demandai-je?

-Pour m'amuser me répond-il.

Je lui fais remarquer que ce n'est peut-être pas le moment, nos finances étant ce mois-ci plutôt anorexiques et en plus nous avons déjà une

pléthore d'objets achetés sur un coup de tête et qui ne servent

à rien .

Il argumente, j'essaie de louvoyer. Je le trouve décidément fort

capricieux.

Il s'énerve, moi aussi, on en vient à se dire des mots

d'oiseaux, bref il s'ensuit une algarade. Pour me calmer je sors au

jardin et m'installe sur l'escarpolette. Tout en me balançant je

regarde les étoiles et admire ces magnifiques lumières vespérales.


 

Jacqueline


 

PS : Un parfum de réconciliation flotte dans la lumière du soir ….


 

 

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3 août 2016 3 03 /08 /août /2016 04:46

Singe malin recherche caille aux yeux de biche

Un joyeux godelureau relate compendieusement (ou presque...) et sans vergogne son rendez-vous galant. Il harangue un parterre de truculents personnages accoudés au bar.

Dans un remarquable embrouillamini, s'inspirant de cuniculture et du monde animal en général, il déclame :

« Que vous soyez fier comme un coq, fort comme un bœuf, têtu comme un âne, malin comme un singe....vous êtes , un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche ! »

Puis il se met à conter son aventure :

J'arrive à mon premier rendez-vous, frais comme un gardon et fier comme un paon et là … pas un chat ! Je fais le pied de grue me demandant si cette bécasse ne m'a pas posé un lapin (rapport à la cuniculture...vous me suivez?) . Je me mets à soliloquer... - il y a anguille sous roche !

- me prend-elle pour un foutriquet ?

C'est à ce moment-là que la fine mouche arrive...bon, dix minutes de retard...pas de quoi casser trois pattes à un canard...sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion...est plate comme une limande, myope comme une taupe et souffle comme un phoque , frôlant la pâmoison!

Certes, je ne suis pas une poule mouillée mais je ne veux pas être non plus le dindon de la farce. Je prends le taureau par les cornes et je m'invente une fièvre de cheval qui me permet de filer comme un lièvre !

Faut pas me prendre pour un pigeon !

Et puis...ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence ?

Mais...revenons à nos moutons...j'ai une faim de loup et.....

bien d'autres chats à fouetter !!!

Ama

(Merci à Serge qui m'a inspiré ce texte!)

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1 août 2016 1 01 /08 /août /2016 18:52

Chaud, chaud, les vacances

A l'approche des vacances, c'est compendieusement voire même au bord de la pâmoison, mais sans pour autant provoquer un certain embrouillamini que, par un truculent jeu de mots « soliloquer » semble le moyen d'évasion idéal de rêver.

Rêver de qui ? Rêver de quoi ?

De se retrouver dans un décor idyllique : mer bleue, plage de sable fin, soleil radieux, cocotiers...

d'observer un godelureau, roulant des mécaniques tel un paon dans sa livrée bleutée à reflets métalliques, déployant en éventail les plumes de sa queue autour de la gente féminine se dorant au soleil...pouffant de rire, amusée...signes avant-coureurs, propres à se prendre un râteau et d'envoyer ce bel emplumé...à ratisser le sable pour collecter des coquillages...histoire de paraître moins c...

d'haranguer un foutriquet affublé d'un trois pièces, de souliers vernis, fumant un havane, semblant plein aux as...au front perlé de gouttes de sueur, faisant le pied de grue auprès de divines créatures pratiquement dénudées, au teint marbré, au regard aguichant...mais dont le dénouement paraît tout tracé comme l'autre petit c...

Et...c'est sans vergogne qu'un brusque retour à la réalité ramène notre doux rêveur à ses lapins. Ne s'occupe-t-il pas de la cuniculture ?

N'est-il pas plus heureux à passer la main dans la fourrure de ces herbivores faciles à domestiquer ? N'est-ce pas plus agréable ?

Quant à ces deux gigolos, ne sont-ils pas de « chauds lapins » sous le soleil des Caraïbes ?

N'étant pas dans le secret des dieux, ces êtres de rêve ne leur ont-elles pas fait miroiter une éventuelle séduction sans pour autant leur avoir posé un lapin ?

Telle est l'existence : d'un air de vacances de deux oiseaux, disons des « zozos » aux fantasmes névrotiques, à la personnalité équilibrée d'un professionnel amoureux de son métier.

Serge

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1 août 2016 1 01 /08 /août /2016 18:40

Lapin

C’est la fête au village. Comme chaque année, le point d’orgue est la fameuse course de lapins où chacun peut miser sur son favori, le tout dans une ambiance de kermesse. Et le speaker d’haranguer les spectateurs pour présenter les plus beaux spécimen spécialement préparés pour cette unique confrontation.

Elle est surtout l’occasion de mettre en avant la cuniculture très présente dans la région. Ce rassemblement annuel réunit tous les éleveurs. Un stand est d’ailleurs présent où un jeune godelureau résume compendieusement les actions menées par la jeune association des cuniculteurs depuis sa création.

Alors que le départ de la course est annoncé, un homme sans vergogne se faufile devant tout le monde afin d’être sûr de parier à temps. Il s’en suit un petit mouvement de foule, des voix qui s’élèvent, des protestations qui clament et par cette forte chaleur, une femme se retrouve bien vite au bord de la pâmoison.

Mais le plus truculent reste à venir. Alors que les drôles de lapins avec leurs drôles de dossards se préparent à s’élancer, d’autres lapins farceurs sans doute échappés de l’exposition présente, envahissent le « lapinodrome « en sautillant et en se promenant dans tous les sens.

Quel embrouillamini ! Hilarité pour certains, irritation pour d’autres, chacun y va de son commentaire. On assiste en quelque sorte à l’art de soliloquer sans attendre forcément d’échange ou de réponse de son voisin. A plus forte raison lorsqu’une voix plus forte se fait entendre. Elle sort de la bouche d’un foutriquet qui jure bien haut que ça devait arriver avec une telle organisation.

Pour l’anecdote, c’est Jeannot lapin qui a remporté la course……son heureux propriétaire a remporté la patte de lapin remise en jeu chaque année.

Jean

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8 juillet 2016 5 08 /07 /juillet /2016 16:51

Comme d'habitude, c'est COMPÉNDIEUSEMENT que je vais vous conter l'histoire de ce FOUTRIQUET qui SOLILOQUE souvent devant ses clapiers (il est CUNICULTEUR de son état ) comme le ferait un GODELURAU devant un parterre de jolies filles.


IL HARANGUE ses lapins, sans VERGOGNE , allant presque jusqu'à la PAMOISON pour se jouer la comédie de la séduction et se donner l'illusion ďêtre un Don Juan ce qu'il est bien loin d' être , le pauvre !


Pas la moindre agressivité dans tout cela, mais dans sa pauvre tête un tel EMBROUILLAMINI qu'il reste pour tous un TRUCULENT personnage.


Aux innocents le royaume des cieux ....



Mariette

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23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 22:25

compendieusement

cuniculture

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pâmoison

soliloquer

truculent

vergogne

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3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 08:24

Si je devais.....

Si je devais

composer un acrostiche

il se lirait M

A

M

A

N

Si je devais

lui offrir un ballotin

il serait plein d'Amour

Si je devais

l'emmener en promenade

ce serait au bord d'un ruisseau

où nous regarderions ondoyer

les poissons argentés

sous les caillebottis déposés là

pour transporter nos pas sur l'autre rive

Si je devais

lui inventer un beau ciel étoilé

je ne procrastinerais pas

Par une belle nuit fraîche et estivale

je l'installerais...

je placerais

un châle sur ses frêles épaules

(de bon aloi pour éviter toute sternutation)

et le temps....n'aurait plus d'emprise sur Elle

Si je devais...si je devais...

oui...mais j'ai zappé un épisode...

utopiques...tous ces « si »!!!!!

MAMAN , à petits pas, tout doucement, sans faire de bruit,

est déjà passée … sur l'autre rive ….. Ama

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3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 08:23

A vos souhaits

C' est assez amusant de vouloir jouer au poète.

H ô ! sans respecter les règles de l'alexandrin.

A la rigueur, une prose, où la rime

R appelle, à la lecture, une harmonie, de bon aloi!

L a tentative, toutefois, n'est pas si chouette

E t zapper cette décision, tout en la remettant à demain,

S ternutation oblige, ne paraît pas un crime.

F aut-il dire que ce lieu humide surmonté d'un caillebotis

O ù la présence de lépismes, en un autre terme, poissons d'argent,

U sités plus couramment, ne fait pas rêver!

R éflexion faite, un ballotin de chocolat, ma foi,

I vresse procrastinée d'un gourmand se testant,

E lixir magique, qui, sans être utopique, peut transporter,

R aisonnablement, vers un acrostiche, un introverti.

Cet écrit n'a ni queue, ni tête, tel ce théoricien de l'impossible qui rêvait à des phalanstères, petites communautés autonomes où le mérite n'avait pas de prix.

Comprenne qui pourra!

Serge

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